Cette recette de montecaos peut se faire au saindoux, à l'huile, suivant les goûts et les traditions. Personnellement je n'aime pas le saindoux, c'est pourquoi j'utilise de l'huile végétale.
Ayant vendu des montecaos par internet pendant une période, j'ai une très bonne expérience de leur réalisation, et cette recette est parfaitement rôdée.
Quant à savoir quelle est l'origine de cette recette (voir aussi la polémique sur ce sujet ici ghribia ) bien malin celui qui prétend connaître la vérité, puisqu'elle date vraisemblablement d'au moins 1000 ans, et que personne n'a à ma connaissance déposé de brevet sur la recette. Mantecado ou polvorones, ghribia, montecaos ou mantecaos il s'agit de la même recette qu'on la fasse avec du saindoux ou de l'huile.
Je précise qu'à l'époque de l'inquisition, après la "reconquista" les Espagnols "catholicisèrent" les recettes de cuisine arabes et juives (notamment les pâtisseries) en remplaçant systématiquement huile ou smen par du saindoux, de façon à débusquer les "faux chrétiens" qui refusaient d'en manger et les dénoncer à l'inquisition. Une époque ou les méchants intégristes obscurantistes et assassins étaient catholiques, ce qu'on a un peu tendance à oublier de nos jours.
Le fait qu'une recette contienne du saindoux n'est donc nullement la preuve qu'il s'agit d'une recette espagnole, et on ne peut donc en tirer aucune conclusion sur l'origine de cette recette, quoi qu'en disent les nombreuses personnes qui sont sans doute mieux informées que moi...
Il existe une autre polémique sur le nom de ce gâteau : montecao ou mantecao. La recette espagnole d'origine s'appelle "mantecado", manteca étant le saindoux. La bonne version serait donc mantecao, mais le mot ayant continué à évoluer s'est transformé en certains endroits en "montecao", et c'est par ce terme que je l'ai connu de ma grand-mère. Je continuerai donc à l'appeler comme ça, n'en déplaise à ceux qui se pensent gardiens et dépositaires de la connaissance universelle.
Je précise également que la levure chimique n'est pas traditionnelle, mais je l'ajoute pour "alléger" un peu le biscuit, qui est trop compact à mon goût sinon. Libre à vous donc de tester les deux formules.
Ingrédients pour Montecaos la recette en images
750g de farine, 250g de sucre en poudre, 250g d'huile d'arachide, le zeste d'un citron râpé (non traité après récolte), 1 c.a.c. de levure chimique, 1 pincée de sel, cannelle
Préparation pour Montecaos la recette en images
Mélangez farine, sucre, sel, levure et zeste de citron râpé. Ajoutez l’huile et mélangez jusqu’à obtenir une pâte. Formez des boules d’environ 60g, puis placez-les sur une plaque à pâtisserie huilée ou sur du papier sulfurisé. Espacez bien les montecaos les uns des autres car la pâte va s’étaler en cuisant. Enfournez à four th 4/5 pendant environ 15mn. Les gâteaux ne doivent pas se colorer. Dès que des craquelures apparaissent, les gâteaux sont cuits.
Sortez du four et poudrez de cannelle.
Laissez refroidir sur l plaque de cuisson et dégustez, par exemple avec le thé ou le café.
Pour ma part, j’attends avec impatience l’hiver pour que ma grand-mère nous prépare ces mantecaos!
Mais cette fois-ci, il est temps de prendre la relève si nous voulons que les recettes pieds-noirs perdurent car ma grand-mère n’est plus en capacité de les réaliser 🙁
Dans notre recette, pas de levure, pas de zeste de citron et tout le monde (ou presque) adore ça!
de famille pied-noir (et mariée à un pied-noir). quelques fois je rajoute une cuiller à soupe de poudre d’amandes…. hum, les mantecaos de las abuelitas !!!! y los rollicos !!!
bonjour,
et surtout merci pour toutes ces explications. les montecaos ont été les tous premiers « biscuits » que j’ai fabriqué enfant. Ma maman, pied-noire, me transmet le goût de la cuisine de son enfance et je le transmet à mon tour à mes filles, et aussi à mes collègues de travail ! oui, quoi de meilleur que des montecaos avec un café ou un thé ! dans la recette de ma mère, on y trouve seulement la farine, le sucre, l’huile et la canelle; une tasse pour mesurer ! et hop au four, disposées en petites boules d’environ 6 ou 7 cm de diamètre… quel délice
Bonjour à tous,
Ce n’est ni le lieu, ni les temps pour attiser ce genre de commentaires. C’est un lieu d’échange de recette. Il doit rester conviviale. De tout temps des faits horribles ce sont passés dans le monde…….
Oui les proportions sont bonnes ! J’ai innové en ajoutant quelques spéculos émiettés finement et quelques gouttes d’huile essentielle de citron -ça remplace les zestes en plus parfumé. Levure ou bicarbonnade de soude, c’est idem et en effet la consistance est améliorée et ça plombe moins ! :-)). Je mixe aussi les huiles, colza, olive, tournesol pour cette fois. Et toujours une petite pincée de sel ! Mais le classique original est très bien aussi.
– 1 kg de farine (type 55)
– 0.5 kg de saindoux
– 0.5 kg de sucre
– 1 pincée de sel
– 1 petite pincée de canelle sur chaque mantécao pour la présentation et pour le goût.
Dans une bassine, mettre la farine, le sucre et le saindoux et mélanger de manière homogène avec une seule main et tenir la bassine avec l’autre main (pour ne pas avoir les 2 mains pleines de pate… ??.
puis former des petites boules identiques entre les 2 paumes des mains (mais pas à plat) comme lorsqu’on fait des boulettes.
Puis dresser ces boules soit sur plaques (avec papier sulfurisé) soit dans des plats en pyrex (sans papier sulfurisé car sur le verre ça ne collera pas).
Et puis enfourner à 130 ou 140 degrés
et surveiller le temps de cuisson à l’oeil : quand c’est craquelé : c’est cuit.
Je ne précise pas le temps de cuisson car ça dépend essentiellement du calibre des mantécaos.
en effet des mantécaos de 50 g mettront plus de temps à cuire que des mantécaos de 5 g.
Patisser bien et bonne dégustation.
Je n’arrivais pas très bien à les réussir comme ma mère, aussi
fondants… il y avait un secret bien « bien mélanger l’huile et
le sucre..rajouter le parfum, un 1/2 sachet de levure chimique… et.. la farine qui rentre…. et attention à la cuisson les retirer avant brunissement après qu’ils craquellent…
Merci Christophe….
Vous avez raison, Christophe, dans votre analyse sur les origines des Montécaos, comme on le dit depuis…que ma grand-mère m’a appris à les faire.
En ce qui concerne le saindoux, je dois dire que je préfère cette formule là, je les trouve ainsi plus moelleux, et j’adore le parfum particulier que le saindoux leur donne. Merci pour partager avec nus toutes ces belles recettes.
Pour ma part, j’ai surtout vécu à RABAT, mas les origines de ma famille maternelle sont italiennes, installée à ALGER, j’ai donc eu l’avantage de profiter des gastronomies diversifiées de 3 pays, entre autres.
BONSOIR,
Pour quelle raison, il n’est plus prévu l’impression de vos recettes, pour ma part j’en imprimais pas mal et je constituais des classeurs.
MERCI DE VOTRE REPONSE
Pour ma part, j’attends avec impatience l’hiver pour que ma grand-mère nous prépare ces mantecaos!
Mais cette fois-ci, il est temps de prendre la relève si nous voulons que les recettes pieds-noirs perdurent car ma grand-mère n’est plus en capacité de les réaliser 🙁
Dans notre recette, pas de levure, pas de zeste de citron et tout le monde (ou presque) adore ça!
Bonjour Orane, la levure n’est pas indispensable, mais elle allège un peu le montecao qui est tout de même un peu compact sinon !
de famille pied-noir (et mariée à un pied-noir). quelques fois je rajoute une cuiller à soupe de poudre d’amandes…. hum, les mantecaos de las abuelitas !!!! y los rollicos !!!
bonjour,
et surtout merci pour toutes ces explications. les montecaos ont été les tous premiers « biscuits » que j’ai fabriqué enfant. Ma maman, pied-noire, me transmet le goût de la cuisine de son enfance et je le transmet à mon tour à mes filles, et aussi à mes collègues de travail ! oui, quoi de meilleur que des montecaos avec un café ou un thé ! dans la recette de ma mère, on y trouve seulement la farine, le sucre, l’huile et la canelle; une tasse pour mesurer ! et hop au four, disposées en petites boules d’environ 6 ou 7 cm de diamètre… quel délice
C’est les.
oranais qui transforme entles a en o ce qui fait montecao c’est vrai que la cuissonesr le plus difficile 15 a 20mn
C’est les oranais qui transforme les a en o ce qui fait montecao au lieu de mantecao
Bonjour à tous,
Ce n’est ni le lieu, ni les temps pour attiser ce genre de commentaires. C’est un lieu d’échange de recette. Il doit rester conviviale. De tout temps des faits horribles ce sont passés dans le monde…….
Votre réponse pleine de nuances est une bénédiction comme disent les Catholiques et tout Chrétien
ne confondont pas faire de la cuisine et faire de la politique, même l’inquisition ne sera jamais au niveau de l’extréme d’aujourd’hui
@dvar c’est vous qui le dites, demandez donc aux Cathares qui ont été brûlés vifs !
Oui les proportions sont bonnes ! J’ai innové en ajoutant quelques spéculos émiettés finement et quelques gouttes d’huile essentielle de citron -ça remplace les zestes en plus parfumé. Levure ou bicarbonnade de soude, c’est idem et en effet la consistance est améliorée et ça plombe moins ! :-)). Je mixe aussi les huiles, colza, olive, tournesol pour cette fois. Et toujours une petite pincée de sel ! Mais le classique original est très bien aussi.
Merci Corinne !
Les Mantécaos de mes Aïeux :
– 1 kg de farine (type 55)
– 0.5 kg de saindoux
– 0.5 kg de sucre
– 1 pincée de sel
– 1 petite pincée de canelle sur chaque mantécao pour la présentation et pour le goût.
Dans une bassine, mettre la farine, le sucre et le saindoux et mélanger de manière homogène avec une seule main et tenir la bassine avec l’autre main (pour ne pas avoir les 2 mains pleines de pate… ??.
puis former des petites boules identiques entre les 2 paumes des mains (mais pas à plat) comme lorsqu’on fait des boulettes.
Puis dresser ces boules soit sur plaques (avec papier sulfurisé) soit dans des plats en pyrex (sans papier sulfurisé car sur le verre ça ne collera pas).
Et puis enfourner à 130 ou 140 degrés
et surveiller le temps de cuisson à l’oeil : quand c’est craquelé : c’est cuit.
Je ne précise pas le temps de cuisson car ça dépend essentiellement du calibre des mantécaos.
en effet des mantécaos de 50 g mettront plus de temps à cuire que des mantécaos de 5 g.
Patisser bien et bonne dégustation.
Merci beaucoup Christophe !
Bonjour, la recette de ma maman : 1/3 huile, 2/3 sucre et 3/3 farine. Cannelle sur le dessus et au four ! Aucun autre parfum…J’adore !
Je n’arrivais pas très bien à les réussir comme ma mère, aussi
fondants… il y avait un secret bien « bien mélanger l’huile et
le sucre..rajouter le parfum, un 1/2 sachet de levure chimique… et.. la farine qui rentre…. et attention à la cuisson les retirer avant brunissement après qu’ils craquellent…
Merci Christophe….
Vous avez raison, Christophe, dans votre analyse sur les origines des Montécaos, comme on le dit depuis…que ma grand-mère m’a appris à les faire.
En ce qui concerne le saindoux, je dois dire que je préfère cette formule là, je les trouve ainsi plus moelleux, et j’adore le parfum particulier que le saindoux leur donne. Merci pour partager avec nus toutes ces belles recettes.
Pour ma part, j’ai surtout vécu à RABAT, mas les origines de ma famille maternelle sont italiennes, installée à ALGER, j’ai donc eu l’avantage de profiter des gastronomies diversifiées de 3 pays, entre autres.
mais alors combien de saindoux ?????
merci pour cette belle explication
@Catherine le même poids de saindoux que d’huile.
Il faut ajouter de la poudre d amandes
@mantecaos C’est certainement bon mais cela ne fait pas partie de la recette de base.
Dans la famille de ma mère, pied noir, du saindoux, du sucre, de la farine, un « bon peu de cannelle » et rien d’autre.
Le résultat est délicieux!
Bonsoir Christophe
Dans les mantécaos huile ou saindoux pas de problème mais surtout pas de levure .
Amitiés
BONSOIR,
Pour quelle raison, il n’est plus prévu l’impression de vos recettes, pour ma part j’en imprimais pas mal et je constituais des classeurs.
MERCI DE VOTRE REPONSE
Ah ? C’est un bug, je vais y remédier rapidement !